UNE ANNÉE EN IMAGES
En 2024, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ont été témoins de la poursuite et de l’escalade des conflits à travers le monde. Citons à cet égard ceux de Gaza et du Soudan, où des guerres sans répit ont fait rage pour une deuxième année, alors que l’Ukraine était confrontée à une troisième année de guerre.
Tout au long de l’année, nos équipes se sont également tenues aux côtés des personnes et des familles en quête de sécurité, que ce soit à la frontière entre les États-Unis et le Mexique ou à bord de notre navire de recherche et de sauvetage en mer Méditerranée.
Cette collection de photos, prises entre décembre 2023 et décembre 2024, montre les hauts et les bas que les personnes que nous soutenons, et nous-mêmes, connaissons lorsque nous fournissons une assistance médicale et humanitaire dans plus de 70 pays à travers le monde. Elles montrent des points de rupture, mais aussi de la résilience et de la joie. Elles illustrent aussi comment le fait de témoigner peut parfois créer un point de contact.
Les soins médicaux apportent un soulagement dans les circonstances les plus dffciles, et l’engagement de notre personnel à fournir ces soins continue de nous inspirer, même si les obstacles se multiplient autour de nous.
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
Julienne, une résidente du district de Kingabwa, dans la commune de Limete, se tient devant sa porte, attendant ses enfants qui sont allés à l’école en pirogue. Depuis des années, la communauté de Julienne subit des inondations, mais cette fois-ci, elle n’avait nulle part où aller, alors elle est restée dans sa maison inondée. Les équipes logistiques et médicales de MSF travaillent avec le ministère de la Santé pour offrir une assistance aux 400 foyers touchés, notamment en installant des latrines et des douches, en fournissant des tentes et de l’eau potable et en organisant des cliniques médicales mobiles. République démocratique du Congo, janvier 2024. © MSF
SYRIE
Un adolescent dessine sur le mur de la clinique de santé mentale de MSF, dans le camp d’Al-Hol, dans le nord-est du pays. Syrie, décembre 2023. © Azad Mourad/MSF
HONDURAS
Lorena Rodriguez, superviseure de la promotion de la santé à MSF, et Teresa Arteaga travaillent ensemble pour relâcher des moustiques dans la communauté de Canaan. Ces moustiques sont porteurs de Wolbachia, une bactérie qui diminue leur probabilité de transmettre la dengue. Honduras, septembre 2024. © Martín Cálix/MSF
SOUDAN DU SUD
Ita Joice, 27 ans, rencontre sa petite fille, Juan, tout juste après sa césarienne à l’hôpital du comté de Mundari que soutient MSF. Il s’agit du seul établissement de santé secondaire de Kajo Keji, dans l’État d’Équatoria-Central. Soudan du Sud, mars 2024. © Manon Massiat/MSF
NIGÉRIA
Un logisticien de MSF guide un camion qui traverse un pont en bois à proximité d’un centre de soins de santé primaires dans l’État de Cross River. Le pont en bois a été construit après l’effondrement du pont en béton. Il est maintenant vieux et le camion doit le franchir sans passagers, pour réduire son poids. Nigéria, avril 2024. © Abba Adamu Musa/MSF
PALESTINE
Le complexe médical Al-Shifa, à Gaza, après 14 jours de siège par les forces israéliennes. Palestine, avril 2024. © MSF
ÉTATS-UNIS
Belen Ramirez, coordonnatrice de projet MSF, réconforte un garçon piqué par une abeille au camp « End of the Wall », à la frontière entre le Mexique et les États- Unis. La mère du garçon, originaire du Guatemala, le tient dans ses bras. Elle a raconté à MSF comment elle a fui aux États-Unis après avoir été extorquée par des gangs. Elle était propriétaire d’un petit commerce à Guatemala City. « Ils m’ont dit que je devais payer ou qu’ils prendraient mes enfants », raconte-t-elle. États-Unis, 2024. © Maria Elena Romero/MSF
KENYA
Halitare Abdi Sene, réfugiée au camp de Dagahaley, marche avec ses deux fils en faisant rouler des jerrycans d’eau qu’elle est allée chercher à un point d’eau de MSF, à la périphérie du camp. Kenya, août 2024. © Zainab Mohammed/MSF
SOUDAN
La radiographie d’une petite fille qui a été touchée par des éclats d’obus lors de l’explosion d’une bombe, alors qu’elle se trouvait dans un marché avec sa mère. La fillette a été transportée avec d’autres personnes blessées à l’hôpital de formation de Bashair, dans le sud de Khartoum, où une équipe d’urgence de MSF a dès lors pratiqué une intervention chirurgicale qui a permis de lui sauver la vie. Soudan, novembre 2024. © MSF
LIBAN
Ezdihar al Diqa est photographiée avec sa fille Nouraya dans la chambre qu’elles partagent avec 14 autres personnes au camp de personnes déplacées d’Azariye, à Beyrouth. En réponse à l’escalade du conflit au Liban, MSF a envoyé des équipes médicales mobiles dans plusieurs régions du pays. Elle a également distribué des articles de première nécessité, comme des couvertures, des trousses d’hygiène et de l’eau. Liban, octobre 2024. © Antoni Lallican/Hans Lucas
BRÉSIL
MSF travaille avec les communautés de la région d’Auaris pour réduire les infections paludéennes. Cette maladie est endémique dans toute la région de l’Amazonie, où se trouve le territoire indigène Yanomami. MSF travaille également avec les branches Yanomami et Ye’kwana du système de santé indigène en fournissant des services de soins de santé primaires, de santé mentale et de promotion de la santé. Notre équipe multidisciplinaire comprend une vingtaine de personnes, dont des médecins, des psychologues, des microscopistes, des anthropologues, du personnel infirmier, de promotion de la santé, et de médiation interculturelle. Brésil, juin 2024. © Diego Baravelli/MSF
TADJIKISTAN
Munira Gulomova, employée de MSF, s’entretient avec Akmal Uganov à son domicile de Tursunzoda lors d’une consultation en santé mentale. Akmal Uganov est tombé malade de la tuberculose en 2019. MSF a commencé à offrir un soutien à Uganov après que ses parents soient décédés de la tuberculose. Cela comprend des examens médicaux mensuels, des médicaments, de la nourriture et un soutien psychologique pour assurer l’efficacité du traitement. Tadjikistan, mai 2024. © Natalia Chekotun/MSFs
UKRAINE
M. Yurii est hospitalisé depuis un mois et demi à la suite d’une blessure causée par un tir de mine qui a entraîné l’amputation d’une de ses jambes. Pendant la séance de physiothérapie, il se concentre sur des exercices qui l’aideront à s’adapter à sa prothèse. Ukraine, octobre 2024. © Yuliia Trofimova/MSF
