L’accès aux vaccins est un élément essentiel de la riposte mondiale à la COVID-19. Au Liban, la pandémie est venue ajouter une pression supplémentaire sur le système de santé déjà chancelant du pays et a poussé de nombreuses personnes au bord du gouffre en cette période de crise économique majeure.
Le 19 mars, à la suite d’un accord avec le ministère de la Santé publique, Médecins Sans Frontières (MSF) a commencé à vacciner les personnes âgées et le personnel médical contre la COVID-19 dans les centres de soins de longue durée.
Au cours de la première semaine, les équipes mobiles de MSF ont administré le vaccin à 1 050 personnes.
« Comme les risques de contracter la maladie sont les plus élevés chez les personnes âgées et les travailleurs de la santé, ce sont donc ces groupes de population qu’il faut vacciner en priorité », explique Julien Raickman, chef de mission de MSF au Liban. « Nous saluons les efforts des autorités libanaises pour garantir l’accès à la vaccination à tous les Libanais sans aucune discrimination. »
Comme certaines personnes âgées ne peuvent pas accéder facilement aux centres de vaccination, MSF a mis en place des équipes mobiles pour aller les vacciner directement dans leur milieu de vie. Les vaccins ont été fournis par les autorités sanitaires.
Une journée, trois équipes MSF se sont rendues à l’hôpital psychiatrique de La Croix dans la région du Mont-Liban, l’un des plus grands centres de soins pour personnes âgées du Liban.
« Nous avons pris le temps d’expliquer les raisons de la vaccination et le processus », explique Tania Hachem, coordonnatrice médicale de MSF. « L’interaction entre les patients et le personnel a été très positive. En l’espace d’une journée, nous avons vacciné près de 400 personnes. »