Message de la direction générale par intérim

Sarah Lamb, directrice générale par intérim
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Sarah Lamb Directrice générale par intérim MSF Canada

« Ceux et celles qui se demandent à quoi ressemblent les changements climatiques devraient venir au Mozambique », déclare mon collègue Adamo Armado Palame.

« Nous subissons de plein fouet l’impact des comportements des pays les plus pollueurs de la planète. Nous avons désormais du paludisme toute l’année et nous sommes frappés par les cyclones qui se succèdent les uns après les autres. »

Adamo travaille comme promoteur de la santé pour Médecins Sans Frontières (MSF) au Mozambique, son pays d’origine. Ses paroles s’appliquent à de nombreux autres endroits dans le monde.

En répondant aux crises sanitaires dans plus de 70 pays, les équipes de MSF sont les témoins de première ligne de la façon dont les changements climatiques et la dégradation de l’environnement menacent la santé des gens. Nous voyons les conséquences directes sur la santé, comme les décès, les blessures et les traumatismes découlant des événements météorologiques extrêmes. Nous sommes aussi témoins des impacts indirects, à travers l’insécurité alimentaire et l’évolution des schémas de maladies infectieuses. Et nous constatons que ce sont les personnes et les communautés déjà les plus vulnérabilisées qui les subissent le plus durement, alors que ce sont celles qui émettent le moins de gaz à effet de serre.

Dans ce numéro de Dépêches, nous explorons comment la santé humaine et la santé environnementale sont intrinsèquement liées. La nation insulaire de Kiribati, dans le Pacifique, est l’un des pays les plus vulnérables aux impacts de la crise climatique. Les équipes de MSF qui y travaillent rapportent que les changements climatiques rapides sont à l’origine de l’insécurité alimentaire et de régimes alimentaires médiocres. Ces derniers conduisent notamment à des taux élevés de maladies chroniques, dont le diabète de type 2.

L’infirmière de MSF Fatuma Abdi Mohamed remet des médicaments à un patient dans une clinique mobile sur le pont de Garissa. Les équipes de MSF ont appuyé
les autorités sanitaires locales en leur apportant un soutien médical d’urgence, lorsque les inondations ont provoqué le déplacement de plus de 100 000
personnes. Kenya, 2023. © MSF/Johnstone Vusena

Nous voyons également comment les changements climatiques induits par l’homme et alimentés par des phénomènes météorologiques naturels, comme El Niño, ont fait de 2023 l’année la plus chaude de l’histoire. Nous décrivons comment les équipes de MSF aident les communautés à se préparer aux conséquences de ces changements.

Parallèlement, nous assistons un peu partout à travers le monde à la prolifération rapide de maladies à transmission vectorielle sensibles au climat, comme le paludisme et la dengue. En collaboration avec des partenaires locaux, les équipes de MSF au Honduras testent, pour la première fois dans le pays, une méthode de prévention de la dengue. Cette méthode consiste à relâcher des moustiques porteurs de la bactérie naturelle Wolbachia, qui réduit la capacité des insectes à transmettre la maladie.

MSF doit adapter son travail pour répondre aux besoins des personnes les plus touchées par l’urgence climatique.

Il est trop clair que l’urgence climatique n’est pas un problème futur. C’est maintenant qu’elle sévit. MSF continue d’appeler les dirigeants et les dirigeantes du monde à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de Paris et de l’Agenda 2030 et à prendre des mesures urgentes pour protéger la santé des communautés.

MSF adapte, et doit continuer à adapter ses opérations médicales et humanitaires pour répondre aux besoins des personnes les plus touchées par l’urgence climatique. Nous vous remercions pour le rôle essentiel que vous jouez en nous accordant le soutien qui rend tout cela possible.

Message de la direction générale par intérim

Sarah Lamb, directrice générale par intérim
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Sarah Lamb Directrice générale par intérim MSF Canada

« Ceux et celles qui se demandent à quoi ressemblent les changements climatiques devraient venir au Mozambique », déclare mon collègue Adamo Armado Palame.

« Nous subissons de plein fouet l’impact des comportements des pays les plus pollueurs de la planète. Nous avons désormais du paludisme toute l’année et nous sommes frappés par les cyclones qui se succèdent les uns après les autres. »

Adamo travaille comme promoteur de la santé pour Médecins Sans Frontières (MSF) au Mozambique, son pays d’origine. Ses paroles s’appliquent à de nombreux autres endroits dans le monde.

En répondant aux crises sanitaires dans plus de 70 pays, les équipes de MSF sont les témoins de première ligne de la façon dont les changements climatiques et la dégradation de l’environnement menacent la santé des gens. Nous voyons les conséquences directes sur la santé, comme les décès, les blessures et les traumatismes découlant des événements météorologiques extrêmes. Nous sommes aussi témoins des impacts indirects, à travers l’insécurité alimentaire et l’évolution des schémas de maladies infectieuses. Et nous constatons que ce sont les personnes et les communautés déjà les plus vulnérabilisées qui les subissent le plus durement, alors que ce sont celles qui émettent le moins de gaz à effet de serre.

Dans ce numéro de Dépêches, nous explorons comment la santé humaine et la santé environnementale sont intrinsèquement liées. La nation insulaire de Kiribati, dans le Pacifique, est l’un des pays les plus vulnérables aux impacts de la crise climatique. Les équipes de MSF qui y travaillent rapportent que les changements climatiques rapides sont à l’origine de l’insécurité alimentaire et de régimes alimentaires médiocres. Ces derniers conduisent notamment à des taux élevés de maladies chroniques, dont le diabète de type 2.

L’infirmière de MSF Fatuma Abdi Mohamed remet des médicaments à un patient dans une clinique mobile sur le pont de Garissa. Les équipes de MSF ont appuyé
les autorités sanitaires locales en leur apportant un soutien médical d’urgence, lorsque les inondations ont provoqué le déplacement de plus de 100 000
personnes. Kenya, 2023. © MSF/Johnstone Vusena

Nous voyons également comment les changements climatiques induits par l’homme et alimentés par des phénomènes météorologiques naturels, comme El Niño, ont fait de 2023 l’année la plus chaude de l’histoire. Nous décrivons comment les équipes de MSF aident les communautés à se préparer aux conséquences de ces changements.

Parallèlement, nous assistons un peu partout à travers le monde à la prolifération rapide de maladies à transmission vectorielle sensibles au climat, comme le paludisme et la dengue. En collaboration avec des partenaires locaux, les équipes de MSF au Honduras testent, pour la première fois dans le pays, une méthode de prévention de la dengue. Cette méthode consiste à relâcher des moustiques porteurs de la bactérie naturelle Wolbachia, qui réduit la capacité des insectes à transmettre la maladie.

MSF doit adapter son travail pour répondre aux besoins des personnes les plus touchées par l’urgence climatique.

Il est trop clair que l’urgence climatique n’est pas un problème futur. C’est maintenant qu’elle sévit. MSF continue d’appeler les dirigeants et les dirigeantes du monde à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de Paris et de l’Agenda 2030 et à prendre des mesures urgentes pour protéger la santé des communautés.

MSF adapte, et doit continuer à adapter ses opérations médicales et humanitaires pour répondre aux besoins des personnes les plus touchées par l’urgence climatique. Nous vous remercions pour le rôle essentiel que vous jouez en nous accordant le soutien qui rend tout cela possible.

Message de la direction générale par intérim

Sarah Lamb, directrice générale par intérim
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Sarah Lamb Directrice générale par intérim MSF Canada

« Ceux et celles qui se demandent à quoi ressemblent les changements climatiques devraient venir au Mozambique », déclare mon collègue Adamo Armado Palame.

« Nous subissons de plein fouet l’impact des comportements des pays les plus pollueurs de la planète. Nous avons désormais du paludisme toute l’année et nous sommes frappés par les cyclones qui se succèdent les uns après les autres. »

Adamo travaille comme promoteur de la santé pour Médecins Sans Frontières (MSF) au Mozambique, son pays d’origine. Ses paroles s’appliquent à de nombreux autres endroits dans le monde.

En répondant aux crises sanitaires dans plus de 70 pays, les équipes de MSF sont les témoins de première ligne de la façon dont les changements climatiques et la dégradation de l’environnement menacent la santé des gens. Nous voyons les conséquences directes sur la santé, comme les décès, les blessures et les traumatismes découlant des événements météorologiques extrêmes. Nous sommes aussi témoins des impacts indirects, à travers l’insécurité alimentaire et l’évolution des schémas de maladies infectieuses. Et nous constatons que ce sont les personnes et les communautés déjà les plus vulnérabilisées qui les subissent le plus durement, alors que ce sont celles qui émettent le moins de gaz à effet de serre.

Dans ce numéro de Dépêches, nous explorons comment la santé humaine et la santé environnementale sont intrinsèquement liées. La nation insulaire de Kiribati, dans le Pacifique, est l’un des pays les plus vulnérables aux impacts de la crise climatique. Les équipes de MSF qui y travaillent rapportent que les changements climatiques rapides sont à l’origine de l’insécurité alimentaire et de régimes alimentaires médiocres. Ces derniers conduisent notamment à des taux élevés de maladies chroniques, dont le diabète de type 2.

L’infirmière de MSF Fatuma Abdi Mohamed remet des médicaments à un patient dans une clinique mobile sur le pont de Garissa. Les équipes de MSF ont appuyé
les autorités sanitaires locales en leur apportant un soutien médical d’urgence, lorsque les inondations ont provoqué le déplacement de plus de 100 000
personnes. Kenya, 2023. © MSF/Johnstone Vusena

Nous voyons également comment les changements climatiques induits par l’homme et alimentés par des phénomènes météorologiques naturels, comme El Niño, ont fait de 2023 l’année la plus chaude de l’histoire. Nous décrivons comment les équipes de MSF aident les communautés à se préparer aux conséquences de ces changements.

Parallèlement, nous assistons un peu partout à travers le monde à la prolifération rapide de maladies à transmission vectorielle sensibles au climat, comme le paludisme et la dengue. En collaboration avec des partenaires locaux, les équipes de MSF au Honduras testent, pour la première fois dans le pays, une méthode de prévention de la dengue. Cette méthode consiste à relâcher des moustiques porteurs de la bactérie naturelle Wolbachia, qui réduit la capacité des insectes à transmettre la maladie.

MSF doit adapter son travail pour répondre aux besoins des personnes les plus touchées par l’urgence climatique.

Il est trop clair que l’urgence climatique n’est pas un problème futur. C’est maintenant qu’elle sévit. MSF continue d’appeler les dirigeants et les dirigeantes du monde à respecter leurs engagements dans le cadre de l’Accord de Paris et de l’Agenda 2030 et à prendre des mesures urgentes pour protéger la santé des communautés.

MSF adapte, et doit continuer à adapter ses opérations médicales et humanitaires pour répondre aux besoins des personnes les plus touchées par l’urgence climatique. Nous vous remercions pour le rôle essentiel que vous jouez en nous accordant le soutien qui rend tout cela possible.

© Moises Saman/Magnum Photos

Message de la directrice générale

Un jeune homme du camp de Nuseirat dans le centre de Gaza, profite d’une séance avec un physiothérapeute à l’hôpital de chirurgie reconstructive de MSF à Amman, en Jordanie. Il a failli être tué lorsque la maison de sa famille a été rasée par une frappe aérienne israélienne. Il a subi de graves brûlures au visage et sur d’autres parties du corps, ainsi qu’une blessure sérieuse au bras. Il a pu recevoir, à l’hôpital de MSF, une chirurgie reconstructive complète et un suivi en physiothérapie. Jordanie, août 2024.
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« SI NOUS NE SOMMES PAS SÛRS QUE LA PAROLE PEUT SAUVER DES VIES,NOUS SAVONS QUE LE SILENCE TUE. »

Sana Bég Directrice générale MSF Canada

Le 10 décembre 1999, Médecins Sans Frontières (MSF) a reçu le prix Nobel de la paix en reconnaissance de son travail humanitaire novateur. Le Dr James Orbinski, alors président international de MSF, a prononcé un discours percutant. 

© MSF

Aujourd’hui, plus de 25 ans plus tard, ses mots résonnent toujours, alors que nous continuons d’assister à certaines des crises humanitaires parmi les plus graves au monde. 

Au cours de l’année écoulée, une violence extrême a déchiré Gaza, tuant plus de 46 000 Palestiniens et Palestiniennes et déplaçant 1,9 million de personnes, souvent à plusieurs reprises. Bien que la crise ait fait la une des journaux tout au long de l’année 2024, ces dernières ne rendent pas compte de l’ampleur de la catastrophe dont nos équipes sont témoins. Malgré les risques, les membres du personnel de MSF continuent de fournir une assistance médicale d’urgence et de parler de ce qu’ils et elles voient et vivent. 

Au Soudan, une guerre civile ininterrompue a forcé plus de 11 millions de personnes à quitter leur foyer, ce qui en fait la plus grande crise de déplacement au monde. Des milliers de personnes sont confrontées à des niveaux de famine critiques. Dans de nombreuses régions du pays, nous restons la seule organisation médicale internationale capable de fournir des soins. MSF n’a cessé de sonner l’alarme sur ce conflit dont on ne parle pas assez. 

Lorsque l’ampleur de la dévastation dépasse tous les seuils, nous savons que le silence n’est pas une option. C’est le cas à Gaza, au Soudan et dans de nombreuses autres régions du monde. Comme le disait le Dr Orbinski dans son discours, « notre action et notre voix sont des actes d’indignation, un refus d’accepter une agression active ou passive menée contre l’autre ». 

« C’est à travers ces actes individuels de solidarité que nous trouvons l’espoir et la force de continuer. »

Dans ce numéro de notre magazine Dépêches, nous partageons avec vous de photographies de gens qui, un peu partout à travers le monde, ont été touchés par des crises au cours de l’année écoulée. Ces personnes ont perdu leur famille, leurs proches, leur maison et, parfois, leur vie. Ces photos racontent des histoires de déchirement et de destruction. Elles racontent aussi des histoires d’humanité : des êtres humains de tous les coins du monde tendent la main pour aider ceux et celles qui sont confrontés à certaines des crises parmi les plus difficiles. 

Il n’est pas facile d’être optimiste après une année marquée par de tels conflits. Mais c’est à travers ces actes individuels de solidarité que nous trouvons l’espoir et la force de continuer à fournir des soins médicaux essentiels, de prendre la parole et de témoigner. 

Aujourd’hui, alors que nous nous préparons à relever les défis prévisibles et imprévisibles que 2025 peut nous réserver, entretenons cet espoir. 

De la part de MSF et des personnes à qui nous prêtons assistance, nous vous exprimons notre reconnaissance pour votre compassion et votre confiance. Merci de faire partie de notre mouvement international.